Cap sur l’international #1 : Alessandro Rivoir, un parcours international entre Tokyo, Genève et le luxe ✨
Diplômé d’Euridis, Alessandro Rivoir a rapidement pris le large. Japon, Suisse, alternance à l’étranger, puis CDI dans une maison de luxe… Il revient sur un parcours atypique, jalonné de choix audacieux et d’un goût marqué pour l’international.
Un parcours tourné vers l’international dès la première année
Dès sa première année à Euridis, Alessandro fait le choix de l’étranger :
« Mon objectif était de sortir de ma zone de confort au plus vite, mais aussi de la façon la plus intelligente possible, pour progresser le plus possible, le plus rapidement possible. »
Son premier stage le mène à Tokyo, au Japon, où il occupe un poste de Business Developer et Assistant du CEO. En deuxième année, il rejoint Genève pour six mois.
« Je suis fasciné par la culture du Japon. […] Quand une opportunité s’est présentée à Genève, je n’ai pas hésité une seconde : j’ai foncé. »
Ces expériences s’avèrent décisives. L’entreprise suisse Swisstranslate lui propose de continuer en alternance, puis en CDI. Au total, il y passera plus de cinq ans.
Euridis, un tremplin inattendu
Cette opportunité en Suisse a été possible grâce à Euridis :
« Le coup de pouce principal que m’a donné Euridis a eu lieu en deuxième année de bachelor, quand Estelle Péanne (Chargée des admissions sur le campus de Lyon) nous a transmis une offre de stage d’une entreprise basée à Genève. »
L’école accepte même de le suivre dans une démarche d’alternance à l’étranger, malgré l’absence de financement OPCO.
« C’était la première fois qu’un étudiant demandait à effectuer une alternance à l’étranger. […] Le fait qu’il y avait une entreprise derrière moi, prête à s’engager, a été un facteur clé. »
Du développement commercial à la vente dans le luxe
Une montée en responsabilités chez Swisstranslate

« J’ai eu la chance d’évoluer et d’assumer de nombreuses responsabilités. […] J’ai pris la tête du département des Ressources Humaines, en parallèle de mon poste de sales. »
Fun fact :
« Je me suis retrouvé dans la position (très satisfaisante) de devoir former celui qui m’avait embauché à l’origine ! »
Un virage vers le luxe
Depuis juin 2025, il travaille chez Bottega Veneta à Genève :
« Je m’occupe des ventes au sein de la maison Bottega Veneta. […] Je représente la Maison lors d’événements organisés par différents groupements. »
Vivre et travailler à l’étranger : entre défis logistiques et croissance personnelle
Le Japon : entre choc culturel et apprentissage
« On est seul : si un problème arrive, on ne peut compter que sur soi. »
La culture d’entreprise japonaise le marque profondément :
« Les gens vivent littéralement pour leur entreprise. […] La société japonaise est aussi extrêmement codifiée. […] Là-bas, tout est ritualisé, et tout se joue sur la notion d’honneur. »
Un quotidien d’expatrié entre France et Suisse
« Depuis le début de mon stage à Genève jusqu’au démarrage de mon CDI (4 ans et demi), j’ai vécu à la frontière : je résidais en France tout en travaillant en Suisse. »
Le vrai tournant survient avec son déménagement à Genève :
« Le changement a été beaucoup plus marqué. Il a fallu rentrer dans le système administratif suisse. […] Le coût de la vie n’a plus rien à voir. »
Conseils à ceux qui hésitent à franchir le pas
« Il faut voir ça comme un vrai investissement pour l’avenir. […] Partir à l’étranger, c’est un excellent moyen de se rendre spécial. »
Alessandro encourage à sortir de sa zone de confort :
« Il y a toujours le choix de la facilité […]. Mais il ne faut pas s’étonner si, en face, les recruteurs sont admiratifs de ceux qui ont choisi une voie plus ambitieuse. »
Et de conclure :
« Le sommet d’une montagne est la base de la suivante, et dans la vie il ne faut jamais s’arrêter de grimper ! »